Par la fenêtre, je regarde les arbres dépourvus de leurs feuilles et je n’ai qu’une seule envie : échapper à mon quotidien !
A cet instant, je ne suis plus ici mais là-bas, au Japon, à Kyoto. Je me laisse envelopper par les pétales des Sakuras et m’habille de ce manteau rose légèrement poudré. D’ici quelques heures, j’aurai embarqué dans le train direction Arashiyama pour un o-hanami (pique-nique sous les cerisiers fleuris) entre amis.
Flashback en photos de mon voyage au pays de l’origami.
Arrivée à Tokyo. Avec ces kanji au sol, nous sommes instantanément immergés dans la culture nippone.
Perdue dans mes pensées, encore étourdie par la soirée karaoké de la vieille, je traverse la mégapole riche en couleurs. Dans le ciel, non loin de la Tokyo Tower ( étrange soeur jumelle de la tour Eiffel) mon regard est attiré par cette jolie banderole de koi (Konobori) qui flotte au vent. Un seul regret, ne pas en avoir rapporté dans ma valise.
J’avoue avoir dû me contorsionner pour immortaliser cette dame de fer. J’en ai même eu le tournis…
En bonne serial shoppeuse qui se respecte, j’ai pu m’adonner à mon sport favori. Photo by night du magasin sur lequel j’avais jeté mon dévolu !
Nous embarquons à bord du Shinkansen (TGV ultra rapide et futuriste), direction Osaka ! Selon moi, le berceau culinaire du Japon. Je vous arrête, je n’ai pas sillonné tout l’archipel pour pouvoir démontrer que Osaka + plats = meilleure cuisine japonaise. Mais cette ville m’a émoustillé les papilles et m’a permis d’avoir plusieurs orgasmes culinaires (ça y est, le mot est écrit!).
J’adore les enseignes des restos japonais…
Autre stop, autres décors : Harajuku, temple des adeptes du cosplay ou des lolitas nippones excentriques ! C’est un grand vent de liberté vestimentaire qui règne dans la rue Takeshita-dori tout y est permis sans vraiment choquer qui que ce soit 😉
C’est d’ailleurs ici que j’ai craqué pour ça ↓ (oui, je sais… Shame on me !)
Street art dans cette ville que je qualifierais d’oshare (à la mode)
Après Tokyo la trépidante, longue escale à Kyoto pour renouer avec un peu de « zénitude » . Cette ville est incontournable, j’en suis tombée sous le charme! Kyoto ne se résume pas aux temples, palais, jardins zen classés au patrimoine de l’Unesco. Pour moi, c’est une ville surprenante qui a conservé de beaux quartiers traditionnels et qui a su conjuguer avec la modernité. J’y ai dégusté du thé au cours d’une cérémonie traditionnelle, me suis perdue dans les quartiers de Gion, y ai surpris une geisha au détour d’une ruelle…Tant de choses qui font que je l’adore !
J’ai halluciné en découvrant cette forêt de bambous gigantesques !
En bons touristes que nous sommes, nous avons visité quelques plein de temples… Nous nous devions d’en immortaliser quelques uns. Ici Kinkaku-Ji le temple doré de Kyoto.
J’en ai profité pour faire compléter mon carnet de voyage par ce moine !
Tout est tellement esthétique au Japon. Les voeux des japonnais habillent les arbres et les murs à proximité des temples.
A Nara, première capitale historique du Japon, les biches sont en liberté. Pour la petite histoire, des galettes sont vendues dans plusieurs échoppes pour les nourrir. Elles en sont d’ailleurs, très friandes MAIS gare à vos fesses si vous n’êtes pas assez rapide pour les rassasier car elles pourraient vous les pincer. J’en ai fait l’amère expérience 😉 Ne vous laissez pas amadouer par leurs jolis minois.
A la nuit tombée, les lampions d’influence chinoise s’illuminent dans les ruelles étroites du vieux Kyoto…
Dans ce quartier de Kyoto, nous avons eu la chance de croiser très furtivement une Maïko ou Geisha. Elle sortait d’une Okiya (maison de Geisha). A ce même moment, mon amie Mimako, nous confiait que Gion est un quartier de Kyoto reconnu pour abriter des Hanamachi (nom que l’on donne aux quartiers du Japon dans lesquels les Geisha vivent et exercent) et que nous serions les plus chanceux touristes qui soient si nous en croisions une ! Elle était donc au RDV.
Ici, une Geisha effectuant les gestes de la cérémonie du thé.
En grande amatrice de thé, je ne pouvais quitter Kyoto sans avoir assisté à un petit cours privé. Pendant cette cérémonie initiatique, les gestes et leur signification nous ont été expliqués un à un.
Cette cérémonie fut tout simplement un pur moment de détente.
Je ne pouvais pas non plus passer à côté de l’opportunité de revêtir un kimono et de me mettre l’espace de quelques minutes dans la peau d’une Maïko (apprentie Geisha reconnaissable à leur maquillage blanc dans le cou ).
Petite cerise sur le gâteau : au mois de mars, c’est la saison des Sakura (cerisiers japonais). How lucky we are !
Euh oui, j’aime photographier mes pieds
Voyage découverte mais surtout, retrouvailles avec mes « special friends ». J’ai cité des prénoms sans vraiment vous les présenter. Special friends est le surnom donné à cette bande d’amis totalement loufoques rencontrés lors d’un voyage linguistique à Brighton. Nous profitons d’un bon repas (dans un resto coréen spécialisé dans les ailes de poulet épicées : un RÉ-GAL !) pour nous remémorer avec Hiromi et Mariko nos épisodes anglais.
Côté digestion, pas de répit ! Le reste de la bande nous attendait pour terminer la soirée comme elle se doit, dans un karaoké box ! Cette petite pièce privative permet de faire son show sans aucune inhibition. Ici Yasu et Mariko en pleine réinterprètation du tube anglais Mrs Brightside de The Killers.
Je dois vous avouer avoir adoré faire les coeurs sur la BO du manga Yamato (plus connu en Europe sous le nom d’Albator). Attention, la bande son pourrait heurter les âmes sensibles. Contrairement au saké ingéré lors de cette soirée, ce qui va suivre est à consommer avec modération.
Let me introduce you Aïko & Mimako, deux autres amies adorables !
Dans le train, nous avons rencontré l’humoriste belge Stefan Liberski des inénarrables humoristes des années 90 « Les Snuls« . Qui a dit que le Japon était grand ?
Where is Charlie ? En fait non… C’est juste notre auto-portrait !
Ce bento préparé par la mère de Mimako avait l’air étonnamment bon, mais au goût, c’était encore mieux que ça !
Dégustation de ce udon (nouilles) dans un restaurant à l’aménagement surprenant. Outre le plat et la vaisselle, j’ai particulièrement adoré la table traversée par un immense tronc d’arbre.
Assis sur nos petits tabourets pivotants, nous regardions défiler les sushi. Nous n’avons pas fait que les dévorer du regard. Oh que non, croyez-moi, il ne faut jamais sous-estimer l’estomac d’un japonais.
Quelques photos volées d’habitants…
Ce policier s’assurait que les piétons ne traversent pas au feu rouge.
Street food à Osaka. Ces takoyaki (petits beignets aux poulpes), so yummy !
Vous prendrez bien un peu de saké ! Kampai ! (santé !)
J’espère que vous avez apprécié cette petite escapade.
2 Comments
L’écriture nous fait rêver , la lecture nous fait voyager, au plaisir de te lire.
Keep writing.
Ana
Hello Ana,
Merci pour ce joli commentaire qui m’encourage à continuer